Ce projet, parrainé par l’ Alliance incapacités de mobilité invisibles et financé par Normes d’accessibilité Canada, explore les changements possibles aux normes d’accessibilité fédérales nécessaires pour aborder un domaine de handicap souvent négligé – celui de la mobilité réduite), ou la capacité de marcher de manière autonome mais pas plus d’une courte distance (15 mètres) et se tenir debout sans soutien mais seulement pendant une courte période (1-2 minutes). La mobilité réduite touche 13 % des Canadiens de plus de 15 ans, soit plus de 4 millions de Canadiens. À ce jour, aucune norme d’accessibilité n’a abordé la distance à parcourir ou le temps passé sans support comme des obstacles à l’accès.
Malheureusement, la méconnaissance de la distance en tant qu’obstacle à l’accès s’étend parfois aux personnes à mobilité réduite elles-mêmes. Trop souvent, ils se laissent pousser à marcher plus loin que ce qui est sain pour eux (« C’est juste là-bas – pas loin »), sans savoir que se forcer à marcher ou à reste r debout plus longtemps que ce qui est confortable peut avoir des conséquences négatives sur la santé.
Les personnes à mobilité réduite se débrouillent généralement efficacement dans leur environnement familial où elles peuvent s’arranger pour minimiser les distances de marche ou le temps passé debout. Les obstacles à l’accès résultent de l’interaction entre leurs limitations de mobilité et la structure de l’environnement extérieur, combinées aux attentes souvent irréalistes des autres sur ce qui constitue une « courte distance » ou un « bref moment ».
Si le Canada doit devenir sans obstacle d’ici 2040 (comme le précise la Loi canadienne sur l’accessibilité), alors Normes d’accessibilité Canada exige des commentaires sur :
- Les exigences d’accès physique des personnes à mobilité réduite.
- Comment les obstacles comportementaux découlant des hypothèses sur les capacités physiques pourraient être surmontés.
Fournir une telle contribution était le but du Projet IMI.