La Loi canadienne sur l’accessibilité stipule que le Canada sera sans obstacles d’ici 2040. On passe donc actuellement en revue les normes d’accessibilité fédérales actuelles pour s’assurer que tous les obstacles à l’accès sont pris en compte. L’un des principaux volets de la modification consiste à s’attaquer aux obstacles auxquels sont confrontées les personnes atteintes d’incapacités de mobilité invisibles (IMI), c’est-à-dire les personnes qui se déplacent de manière autonome, mais qui ne peuvent marcher que sur une courte distance ou se tenir debout sans soutien que pendant un court laps de temps sans que cela ait des conséquences importantes sur leur santé. Les IMI touchent au moins un demi-million de Canadiens.
Les personnes à mobilité réduite sont confrontées non seulement à des barrières d’accès physiques, mais également à des barrières comportementales. Voici les attitudes négatives les plus courantes qui s’expriment :
- Elles sont vues comme invisibles.
- Irritation ou colère que leur chemin soit bloqué.
- Regards de pitié.
- Impatience de marcher plus vite.
- Perdre l’équilibre alors que l’autre personne se précipite.
Les participants ont indiqué qu’en plus du matériel du projet, les éléments suivants ont aidé à changer leurs attitudes à l’égard des obstacles à l’accès et à devenir empathiques envers les personnes à mobilité réduite :
- Discussions avec la famille et les amis.
- Être confronté à des personnes à mobilité réduite, ou que celles-ci demandent de l’aide.
- Reconnaître qu’eux-mêmes pourraient connaître une mobilité réduite s’ils avaient un accident ou un problème de santé.